Un matin moi aussi, j’irai vivre au Nohic,
Lèverai sans bruit l’ancre, larguerai les amarres,
Il me suffit d’attendre qu’à l’aube l’astre m’indique,
La bonne route à l’Est  pour me mettre à la barre,
Hisser haut la grand voile par un vent sud à ouest,
Et glisser tendrement vers l’orange rayonnant,
Avec pour seul témoin de mes faits de mes gestes,
Ces aigrettes, huîtres et voraces cormorans.