Bien sûr, après quelques heures et moult incertitudes, la brume a fini par lever l’ancre, mais ce dyptique illustre bien la sensation éprouvée lorsqu’elle mangeait l’espace et le temps : celle de longer une langue de sable léchée par les ondes dont on espère qu’elles ne déborderont pas trop, dans un tunnel de brume hypnotique qui amplifie les bruits de la faune locale et invite au lâcher prise.