Les soirs de ballets des lumières, on sort la nappe alors que le festin a déjà commencé. Mais imagine seulement, que pour me rendre à l'Ile de Groix, là où le ciel flamboie, imagine que je prends le bord de la nappe à deux mains et lui imprime une onde, une onde de haut en bas, comme on ferait avec un drap léger, pour le remettre en place sur un lit, imagine qu'avant que la nappe ne retombe je passe dessous pour aller sur l'ile.
Merci pour cette poésie !
Sylvie
Magnifique!
Je préférerais surfer sur l’onde de cette nappe marine, plutôt que de me glisser en dessous… question de point de vue
Je n’avais jamais vu mon île en feu.