J’ai changé de territoire,

troqué la puissance de l’océan pour celle de la montagne,

échangé mon horizon atlantique pour un moment d’escarpement,

lorsque le regard ne se perd plus au large mais s’invite dans les délicates textures d’une rivière alpestre, le Bon Nant,

lorsque le ryhtme du coeur se cale sur la fonte de la neige,

lorsque ce manteau neigeux éteint moelleusement tout bruit sauf le scintillement de l’eau qui s’écoule de tout son naturel.